Nauryz Kozhe
Le Nauryz Kozhe est une soupe traditionnelle kazakhe préparée lors de la fête du Nauryz, le Nouvel An persan, célébré le 21 mars en Asie centrale. Cette soupe symbolise l’abondance et la prospérité, car elle contient sept ingrédients essentiels, représentant les sept éléments fondamentaux de la vie. Le Nauryz Kozhe est un plat réconfortant, riche en saveurs et en histoire, qui rassemble les familles et les communautés autour d’un repas festif.
Ingrédients
Instructions
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Cuisson de la viande et du bouillon
- Faire bouillir 1,5 L d’eau dans une grande marmite.
- Ajouter la viande coupée en morceaux, assaisonner de sel, et laisser mijoter à feu doux pendant 1h30, jusqu’à ce qu’elle soit tendre.
- Égoutter la viande, la réserver et conserver le bouillon.
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Cuisson des céréales et légumineuses
- Dans le bouillon chaud, ajouter le riz, l'orge perlé, le maïs et les haricots blancs.
- Laisser mijoter à feu doux pendant 30 minutes, en remuant de temps en temps pour éviter que cela ne colle.
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Ajout du lait fermenté
- Verser progressivement le lait fermenté dans la soupe chaude en mélangeant bien.
- Remettre la viande dans la marmite, mélanger et laisser chauffer doucement sans porter à ébullition.
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Service et dégustation
- Servir chaud dans des bols, en accompagnant de pain traditionnel kazakh (baursak).
- Décorer éventuellement avec des herbes fraîches (ciboulette, coriandre).
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Conseils et Variantes
- Plus de crémeux : Ajouter un peu de crème fermentée (smetana) pour une texture plus riche.
- Version végétarienne : Remplacez la viande par des pois chiches supplémentaires et ajoutez des légumes comme la carotte ou le navet.
- Parfum supplémentaire : Ajoutez un peu de poivre noir ou d’aneth pour rehausser le goût.
Note
Le Nauryz est une fête millénaire célébrée depuis l’Antiquité par les peuples turciques et perses pour marquer l’équinoxe de printemps et le renouveau de la nature. En Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan et Tadjikistan, la tradition veut que chaque foyer prépare du Nauryz Kozhe, une soupe nourrissante contenant sept ingrédients, un chiffre porte-bonheur dans la culture nomade. Autrefois, ce plat symbolisait la fin de l’hiver et l’espoir d’une année prospère. Aujourd’hui encore, il est préparé avec soin pour être partagé avec famille, voisins et amis, dans un esprit de convivialité.