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Rambeh – raisin birman

Le raisin birman, également connu sous le nom de Baccaurea ramiflora ou simplement “rambeh“, est un fruit exotique originaire d’Asie du Sud-Est, notamment de la Birmanie (Myanmar) et d’autres pays de la région. Il appartient à la famille botanique des Phyllanthaceae.

Voici une description du raisin birman en gastronomie :

Caractéristiques physiques :

  • rambehForme et taille : Le raisin birman est un fruit globuleux qui ressemble à une petite grappe de raisin. Il mesure généralement de 2 à 4 centimètres de diamètre.
  • Écorce : La peau du raisin birman est épaisse, dure et de couleur verte à jaune pâle. Elle peut parfois présenter des taches ou des marques.
  • Chair : La chair du raisin birman est généralement blanche à rosée, et elle entoure une ou plusieurs petites graines.

Texture et saveur :

  • La texture de la chair du raisin birman est juteuse et tendre, avec une légère fermeté.
  • La saveur du raisin birman est douce, légèrement acidulée et rappelle parfois celle du raisin, bien que son goût puisse varier en fonction de la variété et du degré de maturité. Certains le décrivent comme ayant un goût légèrement sucré avec une pointe d’acidité.

Utilisations culinaires :

  • Le raisin birman est généralement consommé frais, en pelant la peau externe et en mangeant la chair juteuse à l’intérieur. Il est apprécié pour sa saveur sucrée et rafraîchissante.
  • Il peut également être utilisé dans la préparation de salades de fruits, de desserts, de smoothies, de jus et de glaces pour ajouter une note exotique et sucrée.
  • Dans certaines régions d’Asie du Sud-Est, le raisin birman est utilisé pour préparer des conserves, des confitures ou des confiseries.
  • En Birmanie, il est parfois utilisé pour la fabrication de boissons alcoolisées traditionnelles.

Le raisin birman est un fruit tropical délicieux qui est apprécié pour sa saveur sucrée et rafraîchissante. Il est généralement consommé en saison dans les régions où il pousse naturellement. Bien qu’il ne soit pas aussi largement connu que d’autres fruits tropicaux, le raisin birman est un trésor culinaire pour ceux qui ont la chance de le déguster.

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Ramie

La ramie, connue scientifiquement sous le nom de Boehmeria nivea, est une plante herbacée vivace appartenant à la famille des Urticaceae, apparentée aux orties. Originaire d’Asie orientale, notamment de Chine, du Japon, de Taïwan et du Vietnam, elle est cultivée depuis des millénaires pour ses fibres textiles et ses feuilles comestibles. Elle est aussi appelée ortie de Chine ou ortie blanche en raison de la texture de ses feuilles et de sa ressemblance avec l’ortie commune (Urtica dioica), bien qu’elle soit non urticante.

Utilisée aussi bien dans l’artisanat textile que dans la gastronomie rituelle, la ramie joue un rôle notable dans les cultures d’Asie orientale, où ses feuilles entrent notamment dans la composition du célèbre gâteau vietnamien bánh ít lá gai.

Composition botanique

  • Nom scientifique : Boehmeria nivea

  • Famille : Urticaceae

  • Autres noms : ramie, ortie de Chine, zhù má (en chinois), lá gai (en vietnamien), ramie blanche

  • Type : herbacée vivace, semi-ligneuse

  • Hauteur : de 1 à 2,5 mètres

  • Feuillage : feuilles ovales, dentées, vert foncé sur le dessus, blanchâtres et tomenteuses (duveteuses) au revers

  • Tige : fibreuse, dressée, recouverte d’un léger duvet

  • Fleurs : petites, verdâtres, regroupées en grappes peu visibles

  • Fruit : akène minuscule, sans importance commerciale

La plante est cultivée en sol bien drainé, chaud et humide, et peut produire plusieurs récoltes annuelles.

Utilisation culinaire

Bien que la ramie soit principalement connue pour ses fibres textiles, ses feuilles jeunes sont comestibles et utilisées dans la cuisine asiatique. On les consomme bouillies, pilées ou réduites en purée, notamment dans les plats suivants :

  • Vietnam : lá gai entre dans la composition de la pâte noire du bánh ít lá gai, un gâteau sucré à base de riz gluant. Les feuilles sont bouillies puis broyées avec du riz et du sucre pour obtenir une pâte parfumée.

  • Chine (Fujian, Taïwan) : les feuilles de ramie peuvent être utilisées dans certains gâteaux herbacés comme le caozaiguo, parfois interchangeables avec d’autres herbes locales.

  • Corée : la ramie (appelée mosi) est aussi utilisée dans des plats comme le mosi-choen (crêpes de ramie), ou les nouilles mosi guksu.

  • Préparation : les feuilles doivent être blanchies pour retirer leur amertume, puis broyées finement. Elles donnent une couleur vert foncé à noire, une texture moelleuse, et une saveur légèrement herbacée et terreuse.

Les feuilles de ramie peuvent aussi être infusées en tisane, ou séchées puis réduites en poudre pour être incorporées à des préparations pâtissières ou médicinales.

Valeurs nutritionnelles

La ramie est une plante hautement nutritive, bien que peu connue en dehors de l’Asie. Les feuilles contiennent :

  • Protéines végétales : 5–8 %, avec une bonne teneur en acides aminés essentiels

  • Glucides : 6–12 %, en majorité des fibres alimentaires

  • Lipides : très faibles, moins de 1 %

  • Fibres alimentaires : riches en fibres insolubles, favorables à la digestion

  • Minéraux : calcium, fer, magnésium, potassium

  • Vitamines : A, B1, B2, C

  • Antioxydants : flavonoïdes, chlorophylle, acide phénolique

Sa valeur antioxydante et ses fibres lui confèrent un intérêt potentiel dans les régimes de prévention cardiovasculaire et de soutien digestif.

Symbolisme culturel

Dans les cultures d’Asie orientale, la ramie est doublement valorisée : d’un côté pour ses fibres textiles d’exception, et de l’autre pour ses feuilles comestibles et médicinales.

  • En Chine, elle est mentionnée dans des traités anciens comme plante textile sacrée, utilisée pour les habits fins et les vêtements de deuil, ce qui lui donne un statut rituel.

  • Au Vietnam, les feuilles de lá gai symbolisent la pureté, la force intérieure et le lien avec la terre, car elles noircissent la pâte tout en lui donnant vie. Elles sont associées aux rites matrimoniaux et aux offrandes aux ancêtres, par le biais du bánh ít.

  • Chez les Koryo-saram (descendants coréens d’Asie centrale), la culture de la ramie est également un marqueur d’identité ethnique.

Dans toutes ces traditions, la ramie représente la résilience, la simplicité élégante et le respect des cycles naturels.