Pachira aquatica est une espèce d’arbres tropicaux des régions humides connu sous les noms vernaculaires de Marce, châtaignier de la Guyane, noisetier de la Guyane, noix de Malabar, cacaoyer-rivière, arbre à monnaie et pachirier aquatique. Il est originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, où il se développe dans les marais.
Le nom Pachira proviendrait du créole guyanais pakira désignant le pécari, car cet animal mange ses fruits.
Description
Son écorce lisse est de couleur verte. L´espèce appartient à la famille des Malvaceae ou des Bombacaceae, comme les baobabs et les chorisias. Son tronc a tendance, même si c’est moins prononcé que pour les autres espèces, à prendre la forme d’une bouteille. À l’inverse, il ne passe pas par une période de repos en perdant ses feuilles.
Il possède des feuilles palmées, vertes et brillantes de 30 cm de diamètre présentant 5 à 9 folioles obovées-elliptiques.
Ses fleurs voyantes et parfumées, apparaissant de décembre à mars, mesurent environ 20 cm de diamètre. Elles possèdent des pétales longs et lancéolés, et s’ouvrent comme une peau de banane pour révéler des étamines d’un orange tirant sur le jaune ou blanches à extrémité rouge, divergentes, de 7 à 10 cm de long, et disposés comme une chevelure.
Le fruit oblong, en forme de cabosse de cacaoyer, de 30 cm de long sur 13 cm de diamètre, charnu et vert devenant ligneux et brun, déhiscent à 5 valves, à graines arrondies de 1,3 cm de diamètre, comestibles, apparaît de février à juin.
Culture

Les feuilles peuvent jaunir et tomber quand les jours raccourcissent en automne mais cela n’est pas un signe de maladie et la plante redémarrera sans problème au printemps suivant.
Il existe des cultivars à feuilles panachées.
Il se reproduit bien par bouture (même à partir d’une simple feuille) ou semis qui sont plus résistants que les sujets issus de la culture industrielle.
L’arbre est mature à l’âge de 4 à 5 ans ou il produit ses premiers fruits au printemps et à l’automne.
Utilisation

Toutefois, la présence de cyclopropénoïdes dans les graines laisse suggérer que ces dernières ne sont pas dénuées de toxicité pour l’Homme. Des études ont démontré que ces composés chimiques étaient cancérigènes, cytotoxiques, et avaient des effets toxiques sur certaines espèces animales. D’après ces dernières, les cyclopropénoïdes pourraient s’avérer dangereux: sur les 6 rats testés lors de l’étude, 5 sont morts après avoir consommé des graines. Le rat survivant a eu plusieurs organes (l’estomac, le foie, le pancréas, les reins, les poumons) enflés et une atrophie de la rate. Les effets sur l’Homme sont encore mal connus.