Le murtabak, ou mutabbaq (arabe : مطبق) est une galette fourrée commune en Asie. Il est consommé en Arabie saoudite (spécialement dans la région du Hedjaz), au Yémen, en Indonésie, en Malaisie, en Thaïlande, à Singapour, et au Brunei). Selon l’endroit, le nom du plat et ses ingrédients peuvent varier considérablement. Le nom mutabbaq (parfois mutabbag) signifie, en arabe, « plié ».
En Malaisie, où il est appelé murtabak, il est vendu par des commerçant musulmans originaires du Tamil Nadu, surnommés mamak par les Malais. Il contient habituellement du mouton émincé, ainsi que de l’ail, de l’œuf et de l’oignon, et il est consommé accompagné de sauce au curry. Le murtabak yéménite inclut également du mouton. En Indonésie, en particulier à Jakarta, il est appelé martabak et existe en version salée et sucrée.
Histoire
Le murtabak provient de l’Inde, et sa trace remonte au sultanat de Dehli (1206-1526). Accompagnant les commerçants, le murtabak a été diffusé dans de nombreux pays de l’Asie du Sud-Ouest, et est resté un plat populaire dans plusieurs de ces régions.
Le martabak indonésien

Le martabak manis est habituellement confectionné en soirée par des cuisiniers de rue. La crêpe est cuite dans une poêle spécialement conçue à cet effet, puis garnie d’ingrédients variés : fromage, chocolat, cacahuètes écrasées, lait condensé et graines de sésame. La crêpe est alors coupée en deux et l’un des côtés est replié sur l’autre. Une importante quantité de margarine est ajoutée tout au long du processus.

obtenir une feuille très fine, de type pâte phyllo, qui est légèrement frite dans une lourde poêle plate. Elle est ensuite garnie, puis coupée en carrés afin d’être vendue et consommée, accompagnée de tranches de concombre et d’une sauce brun sombre composée de vinaigre et de sucre de palme.